On nous parle beaucoup actuellement d’une prétendue compagne de Rimbaud, photographiée par Georges Revoil. Mais le seul héritier de Rimbaud en Afrique (à qui il a légué une somme très importante : 3000 francs or !) était son jeune compagnon Djami, qui avait passé huit ans à ses côtés, et non une compagne ! En fait, les seules amours de Rimbaud qui aient laissé des traces objectives, ce sont deux hommes : Verlaine et Djami. Pour ce dernier, osons l’analogie avec le colonel Lawrence, qui lui aussi a aimé un jeune arabe, au point de lui dédier les "Sept piliers de la sagesse". Mais Rimbaud n’écrivait plus... Peut-être Djami a-t-il été son dernier amour ! Nous ne devrions pas laisser perdre son souvenir au profit d’une supposée compagne, pour construire le personnage d’un Rimbaud entré, à la fin de sa vie, dans le rang de l’hétérosexualité. Qui sait ? de même que Rimbaud s’est souvenu de lui jusqu’à la fin, peut-être Djami est-il mort d’amour et de tristesse, après le départ de son maître qu’il savait ne jamais revoir sur cette terre.
On nous parle beaucoup actuellement d’une prétendue compagne de Rimbaud, photographiée par Georges Revoil. Mais le seul héritier de Rimbaud en Afrique (à qui il a légué une somme très importante : 3000 francs or !) était son jeune compagnon Djami, qui avait passé huit ans à ses côtés, et non une compagne !
RépondreSupprimerEn fait, les seules amours de Rimbaud qui aient laissé des traces objectives, ce sont deux hommes : Verlaine et Djami. Pour ce dernier, osons l’analogie avec le colonel Lawrence, qui lui aussi a aimé un jeune arabe, au point de lui dédier les "Sept piliers de la sagesse". Mais Rimbaud n’écrivait plus... Peut-être Djami a-t-il été son dernier amour ! Nous ne devrions pas laisser perdre son souvenir au profit d’une supposée compagne, pour construire le personnage d’un Rimbaud entré, à la fin de sa vie, dans le rang de l’hétérosexualité. Qui sait ? de même que Rimbaud s’est souvenu de lui jusqu’à la fin, peut-être Djami est-il mort d’amour et de tristesse, après le départ de son maître qu’il savait ne jamais revoir sur cette terre.