Peu de nouvelles sur ce blog, l'actualité étant calme (un article sur la photo de l'Hôtel de l'Univers dans The New Yorker, un commentaire de Michel Crépu dans son essai sur Chateaubriand...).
Mais de nouvelles recherches sont en cours, tant sur la photo que sur l'iconographie de Rimbaud, elles s'avèrent fructueuses... (à suivre).
Il semble que l’identification de personnages célèbres soit d’actualité, en notre époque vorace d’images. Outre Rimbaud, deux artistes on ne peut plus mythiques, Shakespeare et Van Gogh, font l’objet de découvertes iconographiques.
La prestigieuse Pierpont Morgan Library, à New-York, vient de présenter une exposition consacrée à la récente découverte du plus ancien portrait connu de Shakespeare : « The Changing face of William Shakespeare ».
Les spécialistes de Van Gogh ont pour leur part réexaminé les autoportraits de Van Gogh : certains représenteraient en fait Théo, son frère. Les pièces du dossier sont présentées dans une exposition intitulée, « Van Gogh, New perspectives ». Le débat se concentre sur des détails comme la forme des oreilles, et le Musée Van Gogh invite le public à donner son avis.
A lire, une étude très intéressante sur les portraits de Balzac, parue en 1999 dans Etudes photographiques (Nicolas Derville, Honoré de Balzac : une autre image). Etudiant une photographie où pourrait apparaître Balzac, l'auteur se penche sur l'iconographie du romancier et y découvre quelques surprises, du même genre que celles auxquelles nous avons été confrontés à propos de Rimbaud ("l'image fondatrice de l'iconographie du romancier est 'à l'envers', présentant Balzac gaucher"...).
Balzac inversé