A propos de l’étude de M. Brice
Poreau,
"Expertise par biométrique de similarité d’une photographie pouvant représenterle poète Arthur Rimbaud (1854-1891) à l'âge adulte" (Cahiers lyonnais d'anthropobiométrie, 3, 2014).
Nous n’avons bien évidemment
aucune qualité pour juger de la pertinence de ce travail. Cependant ses résultats ne
nous surprennent guère, puisqu’ils rejoignent par d’autres voies et de manière
scientifique les observations empiriques que nous avons pu effectuer à partir d’un corpus de portraits fiables
et en haute définition.
Comme l'a noté un commentateur, s'il s'agissait d'un procès, l'accusé serait en mauvaise posture. Les expertises par biométrique de similarité sont régulièrement utilisées par la justice. Une similitude de 90 % entre le visage d'un suspect et celui capté par une caméra de surveillance pèserait lourd dans la balance...
Comme l'a noté un commentateur, s'il s'agissait d'un procès, l'accusé serait en mauvaise posture. Les expertises par biométrique de similarité sont régulièrement utilisées par la justice. Une similitude de 90 % entre le visage d'un suspect et celui capté par une caméra de surveillance pèserait lourd dans la balance...
Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt
les études d’identification faciale par la biométrique de similarité du Laboratoire d'Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie de M. Raoul Perrot, entre autres :
Cette technique est particulièrement intéressante en ce qu’elle s’abstrait des notions de ressemblance intuitive et subjective mais aussi et surtout des biais introduits par la qualité de l'image et le support lui-même.
En effet, il a été procédé, avant
et après la publication de la photo d’Aden, à des tests avec les
logiciels de reconnaissance faciale les plus performants. Mais ceux-ci, conçus pour comparer des
photographies contemporaines assez standardisées (de type photo d'identité), tiennent compte de la texture
de l’image et ont du mal à gérer les déformations induites par une prise de vue
non frontale, ou un flou dans le cliché, etc. Avec la biométrique, ces biais
disparaissent.
Les tests de reconnaissance
faciale automatisée ont donc donné des résultats intéressants mais n'apportant ni preuve ni réfutation. Ils ont en revanche apporté quelques pistes stimulantes, que
nous publierons à l’occasion.
© Morpho / Groupe Safran
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