vendredi 11 avril 2014

Biométrique (2)




A propos de l’étude de M. Brice Poreau, 




Nous n’avons bien évidemment aucune qualité pour juger de la pertinence de ce travail. Cependant ses résultats ne nous surprennent guère, puisqu’ils rejoignent par d’autres voies et de manière scientifique les observations empiriques que nous avons pu effectuer à partir d’un corpus de portraits fiables et en haute définition.

Comme l'a noté un commentateur, s'il s'agissait d'un procès, l'accusé serait en mauvaise posture. Les expertises par biométrique de similarité sont régulièrement utilisées par la justice. Une similitude de 90 % entre le visage d'un suspect et celui capté par une caméra de surveillance pèserait lourd dans la balance...


Nous avons lu avec beaucoup d’intérêt les études d’identification faciale par la biométrique de similarité du Laboratoire d'Anthropologie Anatomique et de Paléopathologie de M. Raoul Perrot, entre autres :






Cette technique est particulièrement intéressante en ce qu’elle s’abstrait des notions de ressemblance intuitive et subjective mais aussi et surtout des biais introduits par la qualité de l'image et le support lui-même.



En effet, il a été procédé, avant et après la publication de la photo d’Aden, à des tests avec les logiciels de reconnaissance faciale les plus performants. Mais ceux-ci, conçus pour comparer des photographies contemporaines assez standardisées (de type photo d'identité), tiennent compte de la texture de l’image et ont du mal à gérer les déformations induites par une prise de vue non frontale, ou un flou dans le cliché, etc. Avec la biométrique, ces biais disparaissent. 


Les tests de reconnaissance faciale automatisée ont donc donné des résultats intéressants mais n'apportant ni preuve ni réfutation. Ils ont en revanche apporté quelques pistes stimulantes, que nous publierons à l’occasion.  


© Morpho / Groupe Safran


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